
Quand les directives clairvoyantes du Président Kaïs Saïed tombent dans les oreilles d’une frange de responsables patriotes et militants pour la consécration de la dignité du citoyen, il ne peut en résulter qu’une unique issue : les promesses sont réalisées à temps et les citoyens se sentent écoutés par leurs entreprises nationales. La Sonede a ainsi tenu sa promesse : elle a rétabli l’eau courante dans le Grand Tunis exactement à 00 heure dans la nuit de lundi à mardi derniers, comme promis par son directeur général
La Presse — Il est une nouveauté à inscrire, en lettres d’or, au palmarès de la Société nationale de distribution des eaux (Sonede). Lundi 21 juillet, les responsables de la société, conduits par le directeur général, ont pris l’heureuse initiative d’informer les consommateurs du Grand Tunis (c’est-à-dire les gouvernorats de Tunis, de l’Ariana, de Ben Arous et de La Manouba) d’une coupure d’eau potable à partir de 15h00 jusqu’à minuit. Mais en quoi consiste la nouveauté et pourquoi la mettre en exergue et s’en féliciter comme s’il s’agissait d’une prouesse ou d’une réalisation historique, œuvre de la Sonede ?
La réponse est toute simple : oui c’est une première dans les relations historiques qu’«El Gobbania» entretient avec ses clients. En effet, c’est pour la première fois que les consommateurs sont informés de la coupure de l’eau potable (trois heures) à midi exactement avant que les robinets ne sèchent. C’est aussi la première fois que le directeur général de la Sonede daigne s’adresser aux abonnés pour leur expliquer dans un langage simple pourquoi ils seront privés d’eau de 15h00 jusqu’à minuit.
C’est également une première que la promesse du rétablissement de l’eau courante à minuit est scrupuleusement respectée puisque l’eau a recommencé à couler à l’heure précise, comme annoncé par le directeur général de la Sonede, et l’information a été relayée par les radios privées et publiques à plusieurs reprises, avant que les montres ne sonnent à 15h00.
Certains qui ont pris l’habitude de dénigrer tout ce que les entreprises nationales entreprennent et semblent avoir la science infuse et détenir «des vérités divines» verront dans le respect de la Sonede de ses engagements un acte habituel, voire banal. Et concentrent leurs critiques sur les raisons qu’ils qualifient de «réelles» qui sont derrière «la catastrophe» consistant à priver les habitants de quatre gouvernorats, soit près de trois millions de citoyens, d’eau durant près de 9 heures, en cette journée de chaleur suffocante où le thermomètre a frôlé les cinquante degrés à l’ombre.
Plus encore, ils n’hésitent pas à répéter à l’attention de ceux qui ont encore le temps et la force de les écouter qu’il faut poursuivre en justice les responsables de la Sonede qui ont failli une semaine ou un mois avant l’avènement de l’incident.
Sauf que les Tunisiens de bonne foi qui n’ont jamais désespéré des compétences patriotes et militantes qui exercent au sein de nos entreprises publiques en militant constamment pour concrétiser les orientations et les choix stratégiques du Président de la République savent que la culture du don de soi et du dévouement dans le but de porter la Tunisie aux plus hauts degrés du progrès finit toujours par triompher. La raison est simple : le contrat de confiance et d’avenir scellé entre Kaïs Saïed et le peuple tunisien est un engagement condamné à réussir en dépit de toutes les entraves, d’où qu’elles proviennent.