
Le groupe qui s’affine ne peut que ravir Mohamed Kouki, satisfait de la qualité des joueurs en attendant une autre recrue de valeur, Hamza Mathlouthi.
La Presse — Le dernier match amical du CSS, avant de passer à la semaine décisive de préparation du match inaugural de la saison du 10 août contre l’ESZ, s’est terminé par une courte victoire d’un but à zéro sur l’ASM. L’auteur du but du succès est le revenant au bercail Ali Maâloul sur penalty. Le latéral gauche des « Black and White » sfaxiens a eu droit à une présentation digne de son nom et de son palmarès sur la page officielle du club.
Cette page, quelque peu en défaut par les mauvais résultats de l’équipe, a fait avec le recrutement d’Ali Maâloul un bond, enregistrant des milliers de vues et 13.000 nouveaux fans.
Ce faisant, sur le terrain, Aymen Dahmen a remis à Ali Maâloul le brassard de capitaine dans un geste qui en dit long sur la bonne ambiance qui règne dans le groupe des «Noir et Blanc» à une semaine du coup d’envoi de la saison. La confirmation de l’engagement de Hamza Mathlouthi a aussi ravi l’entraîneur Mohamed Kouki.
Un Béninois dans le viseur
Maintenant, après la levée de l’interdiction de recrutement, le coach sfaxien possède un bon trio de joueurs assez chevronnés (Dahmen, Mathlouthi, Maâloul) sur lequel il peut beaucoup compter pour concrétiser ses orientations et ses discours d’avant-match sur le terrain de jeu.
Mohamed Kouki sera aux anges si les deux joueurs étrangers, Willy Onana et Ammar Taifour, sont qualifiés et physiquement opérationnels pour le match inaugural. Sur ce, le visage new look du CSS qu’il a tant promis sera palpable, dans ce cas, dès les premières journées. Sur son carnet de notes, Mohamed Kouki a coché la plupart des postes qui ont besoin de renforts.
Seules deux cases sont encore vides : un demi défensif axial et un attaquant de pointe, box to box pour que l’effectif soit parfait. C’est surtout une excellente pointe qui lui manque pour avoir avec Amor Ben Ali une bonne paire d’attaque. Après le rejet du Sierra-léonais Musa Noah Kamara, l’abandon de la piste nigérienne, un joueur béninois est dans le viseur.
« Il me faut un fer de lance de grand calibre pour consolider le compartiment offensif », affirme-t-il, précisant qu’il « préfère prendre son temps pour trouver l’oiseau rare et l’hirondelle qui fait le printemps».
Après la levée de boucliers suscitée par l’affaire Musa Noah Kamara pas encore éclairée, il vaudrait mieux, en effet, prendre des précautions et ne pas commettre à nouveau une telle erreur. La base arrière de l’équipe, maillon faible du dispositif la saison passée, est devenue le point fort de l’équipe.
C’est l’essentiel pour bâtir un groupe solide sur qui repose le schéma de jeu cher à Mohamed Kouki. L’entrejeu n’est pas mal avec plusieurs formules sous la main et un bon nombre d’atouts au niveau de la construction de jeu. Seul un buteur racé et rusé dans la surface adverse manque à l’appel pour que l’effectif soit complet et parfait. Les prochains jours apporteront sans doute la bonne nouvelle pour un Mohamed Kouki pressé d’entrer dans le vif du sujet.