
L’administration du président américain Donald Trump a décidé de mettre fin au statut de protection temporaire pour environ 4 000 réfugiés syriens sur son territoire, selon une annonce officielle du ministère américain de la Sécurité intérieure.
Selon les médias américains, cette décision d’annuler le statut qui permettait aux Syriens de vivre et de travailler légalement aux États-Unis depuis plus d’une décennie s’inscrit dans un mouvement plus large de la Maison-Blanche visant à élargir les catégories de migrants éligibles à l’expulsion.
Le ministère a expliqué que cette décision repose sur son évaluation selon laquelle la situation en Syrie « s’est améliorée et n’empêche plus ses citoyens de rentrer chez eux en toute sécurité ».
Les Syriens concernés par cette décision ne se sont vu accorder qu’un délai de 60 jours pour quitter volontairement les États-Unis. Tout individu restant après ce délai risque la détention et l’expulsion immédiate.
La fin de cette protection pour les Syriens est le dernier maillon d’une série de mesures prises par l’administration Trump pour mettre fin au statut spécial de plusieurs nationalités. Auparavant, la protection temporaire avait déjà été annulée pour des dizaines de milliers de Vénézuéliens, Honduriens, Haïtiens et Nicaraguayens, alors que le nombre de bénéficiaires de ce programme avait bondi à plus d’un million de personnes sous l’administration de l’ancien président Joe Biden.