La force tranquille des « Sang et Or » n’a d’égale que leur supériorité manifeste.
Après les Marocains de Raja Agadir, ce fut, avant-hier, au tour des Qataris de SC Qatar de lever leur chapeau en l’honneur de l’Espérance Sportive de Tunis qui, tel un rouleau compresseur, est en train de tout balayer sur son chemin.
Un signal fort qui dit que le titre mis en jeu restera tunisien. Advienne que pourra !
Sans forcer
Avant-hier donc, les «Sang et Or» ont de nouveau fait ce que bon leur semble, au point que leur entraîneur a pris le risque de faire reposer trois de ses meilleurs joueurs, en l’occurrence Oussama Boughanmi, Aymen Hammed et Oussama Jaziri. Se passer des précieux services d’un trio d’un tel calibre n’est pas chose aisée dans une étape importante des éliminatoires de l’épreuve. Mais, sans doute le coach Nejib Ben Thayer savait bien ce qu’il faisait. En effet, en prenant congé de ce trio, l’espace de 60 minutes, il était persuadé qu’il en aura impérieusement besoin pour le choc décisif du lendemain (hier) contre les Koweitiens. Mais en plus, ledit technicien avait deux cartes qu’il cachait jusque-là : elles s’appelaient Wael Trabelsi et Aziz Aidi, deux lionceaux aux dents longues qui rugissaient déjà dans leur coin, dans l’attente de l’apparition de la première proie. Celle-ci s’amena, avant-hier. Quelle belle trouvaille ! La surprise a été tellement agréable que ces deux jeunots pétris de qualités ont eu le culot de dominer adversaires et partenaires ,décidant ainsi, à eux seuls, de l’issue du match. Grâce à cette 2e victoire, l’Espérance prend option pour les demi-finales. «Pour le moment, tout marche, Dieu merci, convenablement», se réjouit le chef de la délégation et patron de la section, Kaïs Attia qui estime, toutefois, «que rien n’est encore joué et qu’il faudra se méfier de tous nos prochains adversaires, d’où la nécessité de maintenir la pression sur le groupe, condition ‘‘sine qua non’’ de la réalisation de notre second objectif, à savoir la conservation de notre titre arabe».
Mohsen Zribi