
La Presse—Tozeur brille à nouveau sous le soleil du changement. À la croisée du désert et du rêve, la capitale du Djérid s’apprête à vivre une saison pleine d’espoir, où le tourisme, l’agriculture et la culture pourraient redonner à la région tout son éclat. Entre désert doré et oasis verdoyante, Tozeur s’apprête à vivre une nouvelle ère.
À l’aube d’une saison touristique et agricole pleine de promesses, la capitale du Djerid semble renaître, forte de son authenticité, de son patrimoine et de l’énergie de ses habitants. Mais pour que ce renouveau devienne durable, un engagement collectif s’impose.
La ville de Tozeur semble vivre aujourd’hui l’une de ses plus belles phases depuis la révolution. Une étape de transition positive, porteuse d’espoir pour toute la région du Djérid. Plus que jamais, l’avenir de Tozeur repose sur une conviction simple : on réussit tous ensemble, ou on échoue tous ensemble.
Les signes d’un renouveau sont visibles : une saison touristique qui s’annonce particulièrement prometteuse, augurant un afflux de visiteurs nationaux et étrangers, une saison agricole jugée satisfaisante, offrant une bouffée d’espoir aux producteurs locaux.
Un climat automnal et hivernal exceptionnel, positionnant Tozeur comme l’une des destinations les plus attrayantes au monde.
On la surnomme la ville aux deux printemps. Et à l’horizon, des festivals et des événements culturels susceptibles de dynamiser l’économie régionale et de valoriser son patrimoine unique.
Pourtant, une question demeure : pourquoi le gouvernorat, en collaboration avec la municipalité, ne met-il pas en œuvre un plan global de soutien au tourisme et à l’agriculture à Tozeur ?
Une tournée à travers les artères de la ville, où nous avions apostrophé des riverains, a permis de recueillir leurs suggestions et doléances. Pour une majorité écrasante, les solutions existent et ne demandent qu’à être appliquées : lancer une campagne de nettoyage complète dans toute la ville et ses quartiers, restaurer les sites historiques tels que Ouled El Hadef, Ong Jemel ou le marché central, véritables joyaux du patrimoine local, réorganiser les espaces de vente des dattes pour en améliorer la présentation et l’image, libérer les trottoirs au profit des piétons, multiplier les espaces verts et enfin développer un programme de reboisement urbain.
Le tout est de voir Tozeur propre, ordonnée et accueillante.
C’est une ville qui attire, qui fait circuler la richesse, qui améliore ses services et qui redonne confiance à ses habitants.
C’est le point de départ d’un véritable cercle vertueux de développement durable. Et ce jour-là, nous pourrons le dire avec fierté : Tozeur, capitale du Djerid, perle du Sahara, et modèle d’excellence à l’échelle mondiale, mérite de devenir une destination mondiale. Le succès, lui, est une responsabilité partagée.