Le comité d’organisation ouvre la porte aux compétences pour lui prêter main-forte
Depuis son intronisation, la semaine dernière, le Comité d’organisation du championnat d’Afrique des nations Tunisie 2020 n’a pas chômé une journée.
Animé d’allant et d’enthousiasme, il s’est tôt attelé à la tâche en s’embarquant dans un programme de rassemblement, l’objectif étant de conférer plus de synchronisation entre les différentes commissions. Et après une première réunion tenue mardi, une autre se tiendra ce lundi sous la présidence du coordinateur général du comité Abdelkader Boudriga.
Ce dernier, haut cadre de l’Etat et ex-membre fédéral qui a fait ses preuves lors de l’inoubliable Mondial 2005 en Tunisie, tentera de faire parler son expérience et ses qualités de meneur d’hommes à la flatteuse réputation de rigueur, d’énergie et de perfection.
Ennemi juré de l’improvisation, il l’a déjà fait comprendre à ses collaborateurs qu’il ne cesse d’exhorter à faire preuve de combativité, dans le cadre d’un travail collégial, passage obligé pour espérer relever les défis.
La quête du plus
En parallèle, nous avons constaté que de gros efforts sont déployés en vue de renforcer les rangs des commissions. En ce sens que des noms aussi connus que Lotfi Mokni, Ali Aloulou et Hana Guenaoui ont été «amadoués». D’autres viendront incessamment étoffer la liste des renforts dans la perspective d’apporter le plus escompté. Une fois toutes les commissions définitivement composées d’ici quelques jours, le Comité d’organisation se mettra à l’heure des réunions-marathons sous la présidence de Mourad Mestiri pour peaufiner les préparatifs. Tout cela sur le papier évidemment. Quant au financement de ce grand rendez-vous continental il est bizarre de constater qu’il se fait encore attendre, les subventions du ministère et du Cnot n’ayant pas été débloquées ! En attendant qu’elles soient libérées, le comité d’organisation se contente pour le moment et à titre de solution provisoire, de la… générosité des sept sponsors de la Fthb. Pourvu que le provisoire ne dure pas…
Mohsen ZRIBI
