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Khazri dans tous ses états

Le Tunisien, malgré la défaite de son club, a fustigé ses détracteurs après une longue période sans. C’était très agressif !

Après un nul décevant face à Amiens (2-2) à Geoffroy-Guichard, Wahbi Khazri a allumé ses détracteurs en zone mixte. Quelques minutes plus tôt, il avait inscrit son premier but de la saison en Ligue 1 au milieu d’une prestation brouillonne. Une raison, selon lui, de plastronner devant les micros : «Personnellement, je suis content d’avoir marqué, a démarré l’attaquant tunisien. C’était une longue disette. J’ai subi pas mal de critiques depuis le début de saison. J’avais à cœur de faire fermer quelques bouches».
Quelle est la raison de son courroux ? Un début de saison indigne de son talent. Khazri a dû essuyer quelques timides sifflets de Geoffroy-Guichard, mais il a surtout trimballé son mal-être en courant derrière sa condition physique. A côté de ses pompes depuis la reprise des hostilités, Khazri a payé une intersaison marquée par un long parcours à la CAN et un temps de récupération réduit. Il a eu des circonstances atténuantes, mais son niveau est si loin de ce qu’il avait démontré à son arrivée dans le Forez que les supporters ont manifesté leur impatience.

Puel ne l’a pas ménagé
Le malaise devait être grand pour que sa rancœur s’exprime ainsi ce dimanche : «Ce que je fais depuis dix ans, ce n’est pas rien, a-t-il continué à se justifier.
C’est à moi de continuer. Je travaille bien à l’entraînement. J’ai eu une discussion dimanche matin avec l’entraîneur. Nous nous sommes dit les choses entre hommes. Il m’a dit ce qu’il attendait de moi et moi ce que j’attendais de lui. J’ai répondu présent en montrant que j’étais un joueur décisif.»
A deux reprises vendredi dernier en conférence de presse, Claude Puel avait piqué son joueur : «Je ne lui demande pas de marcher sur l’eau, juste de courir sur le terrain», puis «le groupe est homogène, mais on n’a pas d’individualité capable de faire des différences. Ce groupe manque un peu de créativité.» Deux tacles qui ont visiblement touché l’orgueil de Khazri.

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