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le secteur de l’agriculture et de la pêche exclu : L’Utap exprime son mécontentement

Le bureau exécutif élargi de l’Utap a exprimé récemment son mécontentement en raison de l’exclusion du secteur de l’agriculture et de la pêche du projet de la loi de finances 2020.
Il a réitéré que «l’appui au secteur constitue un investissement rentable, à même de favoriser la transition économique et la justice sociale».
L’Utap a, par ailleurs, appelé à parachever les accords de partenariat entre le gouvernement et l’organisation agricole dans les secteurs des céréales, des volailles et de la pêche, et à appliquer les accords conclus dans le cadre de la haute commission mixte (5+5).
L’organisation agricole a, en outre, fait part de sa grande inquiétude quant à l’absence des engrais, surtout avec le démarrage de la nouvelle saison agricole, en faisant porter la responsabilité au gouvernement.
Elle a, à ce titre, souligné la nécessité de soutenir les semences céréalières sélectionnées, certifiées et multipliées, et de garantir leur disponibilité en temps et en quantités suffisantes dans toutes les régions de production. L’Utap a souligné, par ailleurs, l’impératif de l’intervention de l’Office national de l’huile (ONH) afin de réguler le marché et d’acheter la production à un prix de référence, non inférieur au coût de revient, tout en garantissant une marge bénéficiaire préservant les intérêts des agriculteurs.
L’organisation agricole a appelé, aussi, à conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes, notamment le groupement interprofessionnel des dattes, pour assurer la réussite de la saison des dattes et adopter un prix de référence récompensant les efforts de producteurs.
Elle a, en outre, mis en garde contre les difficultés qu’affronte le secteur de la pêche et la détérioration de sa productivité, en raison du phénomène de la pêche anarchique, de la pollution, de la vétusté de l’infrastructure, de la dégradation des services portuaires et du coût élevé, notamment des hydrocarbures. Elle a souligné, ainsi, l’impératif d’activer l’augmentation prévue dans le taux de la compensation.
L’Utap a exprimé, en outre, sa préoccupation quant au manque de sérieux des autorités dans la mise en place d’un système de couverture sociale dédié aux pêcheurs.

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