«Streams», deuxième long métrage de Mehdi Hmili, est actuellement à la phase finale du tournage en vue de sa sortie prochaine.
Il s’agit d’une coproduction entre la Tunisie, la France et le Luxembourg, dont la phase finale du tournage a eu lieu, lundi dernier, à Mutuelleville, dans la capitale. La fiction de 115’ est coproduite par Yol Film House, Street Production — représentant la partie tunisienne —, MPM Film (Fance) et Tarantula (Luxembourg).
«Streams» est un drame social réalisé d’après un scénario de Mehdi Hmili. Au casting, une pléiade d’acteurs comme Iheb Benyahia, Abel Jafri, Afef Ben Mahmoud, Hichem Yacoubi et Slim Baccar.
Le réalisateur demeure sur ses thèmes de prédilection et traite des questions en relation avec les plus démunis dans un pays miné par la corruption et sur fond d’un cadre politique agité. Le film relate l’histoire d’Amel qui travaille dans une usine à Tunis. Elle vit avec son mari alcoolique, Tahar, une ancienne gloire du football local, et leur fils unique, Moumen, un gardien de foot talentueux.
Pour convaincre le patron de l’usine de lui fournir un piston pour son fils, Amel trahit ses collègues qui mènent une grève. Amel rencontre le piston : Adel, un homme d’affaires qui profite de la situation et abuse d’Amel. Mais la police les arrête, le scandale devient viral et Amel est accusée d’adultère. Relâchée après quelques mois de prison, Amel cherche son fils dans le monde des bas-fonds et doit faire face à une société tunisienne en pleine chute libre.
Mehdi Hmili est scénariste, réalisateur et producteur, mais aussi poète qui vit à cheval entre Paris et Tunis. Ce cinéaste diplômé de l’Ecole de cinéma à Paris a déjà réalisé «X-Moment» (2009), «Li-La» (2011) et «La Nuit de Badr» (2012), trilogie de courts-métrages en noir et blanc, autour des thèmes de l’amour et de l’exil. Il est aussi le producteur de courts métrages, le documentaire «Hors-Je» (2014) et la fiction «Aya» (2017).
«Thala Mon Amour» (2016) est son premier long métrage de fiction alors que son premier long métrage documentaire intitulé «Fouledh» n’est pas encore sorti. Au 72e festival de Cannes, «Fouledh» a figuré parmi 10 films du cinéma du monde, dans «La Fabrique cinéma», section compétitive destinée aux films en cours de réalisation, en phase de tournage ou de développement.
«Streams» bénéficie du soutien du Centre national du cinéma et de l’image (Cnci). Le film a voyagé dans plusieurs manifestations cinématographiques dans le monde et sa sortie serait l’aboutissement d’un long parcours pour une fiction dont la fabrication a pris des années.
LIBANE
10 janvier 2020 à 07:45
Bonjour, dans votre article, vous citez : « Au casting, une pléiade d’acteurs comme Iheb Benyahia, Abel Jafri, Afef Ben Mahmoud, Hichem Yacoubi et Slim Baccar. » Permettez-moi de vous signaler qu’il est incomplet du fait que vous avez simplement omis de mentionner « le second rôle » tenu par Noureddine SOULI, tout en mentionnant des « seconds rôles » bien moindres (sans aucun manque de respect de ma part pour ces comédiens et sans minimisation de leur rôle). Cordialement.