Accueil A la une La tomographie par émission de positrons (PetScan) enfin à l’Institut Salah Azaiez

La tomographie par émission de positrons (PetScan) enfin à l’Institut Salah Azaiez

L’Institut Salah Azaiez a commencé, mardi, à utiliser la tomographie par émission de positrons (PET Scan) pour devenir le 3e hôpital public à adopter cette technologie moderne. Cinq patients cancéreux en ont bénéficié, en ce premier jour.

 » L’usage de cette technologie permettra un diagnostic plus précis et un meilleur suivi des patients sous thérapies anticancéreuses », a indiqué la ministre de la santé par intérim, Sonia Bechikh qui a assisté à la mise en service officielle de cette machine.

Selon elle deux appareils similaires ont été installés, mercredi dernier, à l’hôpital Sahloul à Sousse et à l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax avec un coût total de plus de 21 millions de dinars.  » Quarante malades ont pu en bénéficier depuis leurs mise en service « , a-t-elle indiqué. Et d’ajouter,  » Les patients tunisiens n’auront plus à se déplacer à l’étranger pour effectuer des diagnostics détaillés de tout le corps pour détecter les maladies cancéreuses « . Selon elle, cette machine permet notamment de suivre l’état de santé du patient après avoir terminé la phase de traitement.

Le PET Scan permettra, dans une première phase, d’examiner 15 patients par semaine avec un tarif bas comparé à celui du secteur privé, a indiqué la directrice générale de l’Institut Salah Azaiez, Najoua Trabelsi dans une déclaration. Elle a souligné que le coût de l’examen par cette machine fera l’objet de consultations entre le ministère de la Santé et la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).  » Cependant, je tiens à préciser que le tarif ne sera pas élevé et sera à la portée des personnes ayant une couverture sociale mais aussi de ceux qui n’en bénéficient pas « , a-t-elle indiqué.

Sur le fonctionnement de cette machine, la présidente du département de la médecine nucléaire à l’institut Aida Mehiri, a expliqué qu’il s’agit d’une technique d’imagerie médicale réalisée après l’administration d’une très faible quantité d’un produit radioactif, le FDG (analogue du sucre). Des images sont réalisées à l’aide d’une caméra permettant d’étudier le fonctionnement de l’ensemble des organes.

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