Le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, a déclaré que les concertations autour de la formation du nouveau gouvernement « progressent de façon notable ».
« Nous parviendrons très prochainement à un accord sur le programme, les priorités et la structure du futur gouvernement », a-t-il ajouté dans une adresse aux Tunisiens, diffusée sur son compte You Tube.
Jemli a déclaré avoir examiné plusieurs dossiers de candidats « compétents et indépendants » qu’il proposera pour les différents postes ministériels.
Il a, dans ce sens, invité les partis politiques à suggérer des noms pour les portefeuilles ministériels, insistant sur les critères de « compétence, d’intégrité, d’aptitude à gérer et d’efficacité au travail ».
Jemli a assuré qu’il va œuvrer pour la neutralité des ministères de souveraineté.
Le chef du gouvernement désigné a précisé avoir adopté « une nouvelle méthode » pour former son équipe, « différente des procédés habituels basés sur les quotas partisans et influencés par les tiraillements politiques ».
Il a expliqué qu’il cherche d’abord un consensus autour du plan d’action du gouvernement, avant de se concerter sur les noms proposés aux postes ministériels.
Jemli a précisé que des mesures d’urgence répondant aux attentes des Tunisiens ont été définies dans un premier temps. S’ensuivra une restructuration de la présidence du gouvernement, en tant que centre du pouvoir, et enfin l’attribution des portefeuilles ministériels.
La structure actuelle de la Présidence du gouvernement ne permet de répondre aux exigences de la prochaine étape, ce qui pose l’impératif de la revoir, a-t-il dit.
Le 15 novembre dernier, le président de la République a chargé Habib Jemli de former le nouveau gouvernement. Jemli a été proposé par le mouvement Ennahdha, parti vainqueur des élections législatives d’octobre 2019.