Le métier de chirurgien esthétique ne l’a pas empêché d’exercer sa passion pour les arts plastiques. En effet, le bien-être ressenti face aux toiles de Moncef Guiga nous fait comprendre pourquoi ce passionné d’art s’est adonné, avec la maturité de son esprit et la sagesse de ses rêves, au plaisir de peindre et de reproduire la richesse de ce qu’il voit dans ses œuvres.
Fils de Driss Guiga, l’ancien ministre sous Bourguiba et de Shasha Guiga (artiste peintre et calligraphe), qui a mené une longue carrière artistique en Tunisie et à l’étranger et est décédée en 2018, Dr Moncef Guiga est diplômé de la faculté de médecine de Paris-France et du collège français de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (promotion 1981).
Moncef Guiga n’est pas seulement médecin de profession, mais il est aussi passionné de peinture et de culture. Au-delà des touches qui s’entremêlent dans ses tableaux avec beaucoup de précision, c’est dans un univers plastique très personnel que nous entrons, où le coup de pinceau s’apparente à l’écriture.
Il peint des scènes riches en couleurs, des scènes à Hammamet, mais aussi les souks et la Médina à travers un style propre à lui qui traduit un jeu sensible et subtil entre des formes et des matériaux aussi riches que variés, les couleurs et le contraste entre la lumière et l’ombre. «Peintre figuratif dans un monde d’abstraction, je cherche de la symétrie dans l’asymétrique et le mouvement dans l’action. J’ai à l’esprit tout ce qui est esthétique dans la vie. Mes tableaux sont des produits structurés où la couleur est très présente. J’exprime mon monde intérieur, je le maquille, le déforme comme les personnages alibis et les espaces dans lesquels ils vivent. Finalement, ma peinture est un mélange de travail et de plaisir, de réflexion et de spontanéité», confirme-t-il.
Une exposition qui promet. A découvrir dès mercredi prochain à partir de 16h00 à la Galerie Sémia Achour à La Soukra.