Les passagers du paquebot Tanit ont vécu, samedi dernier, la frayeur de leur vie. La traversée s’est, en effet, très mal passée à cause des mauvaises conditions météorologiques. Le navire qui a quitté Gênes, malgré une météo défavorable, a finalement réussi, tant bien que mal, à accoster au port de La Goulette.
Au cours de la traversée, le car-ferry, pris dans une violente tempête, a dû affronter une mer déchaînée. Violemment ballotté par les flots, le bateau a tangué pendant de longues minutes, provoquant un mouvement de panique chez les passagers, qui, titubant sous le mouvement du roulis, ont assisté à un chaos indescriptible. Dans le restaurant, les tables et les chaises étaient renversées et les bouteilles, les verres, les assiettes se sont brisées avec grand fracas exacerbant la panique qui s’est emparée des occupants. Certains ont même filmé l’état de la salle.
Des images, qui ont circulé sur les réseaux sociaux montrent le sol du restaurant jonché de chaises et de tables renversées et des assiettes contenant des restes de repas brisées et empilées les unes sur les autres.
La peur passée, certains passagers ont protesté auprès de la Compagnie tunisienne de navigation pour avoir maintenu cette desserte et mis en danger leurs vies. Tout cela pour éviter de payer les frais supplémentaires dus à la prolongation du séjour du navire Tanit au port de Gênes.
La CTN a répondu à ces accusations en affirmant que le navire «a obtenu les permis nécessaires délivrés par les autorités portuaires italiennes à l’instar des autres paquebots qui devaient prendre la mer ce jour là», ajoutant, par ailleurs, que «l’équipage veille systématiquement à la sécurité des passagers et que le car-ferry est doté de tous les équipements nécessaires pour faire face aux tempêtes».
A la suite de cet incident, la Compagnie a reporté au 25 décembre la traversée de la Goulette-Marseille prévue initialement le 23 décembre.
