Le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) Néji Bghouri a fait savoir que son entrevue avec le chef du gouvernement chargé de la gestion des affaires courantes Youssef Chahed, s’est focalisée sur la situation des établissements médiatiques.
Il est question notamment des établissements confisqués, dont » Dar Assabah » et radio » Shems FM « , lesquels, traversent des crises financières et connaissent un vide au niveau de leur direction, à même de menacer leur pérennité.
» Le SNJT a exhorté le chef du gouvernement chargé de la gestion des affaires courantes de hâter les nominations à la tête des établissements médiatiques confisqués de même que les institutions publiques qui connaissent un vide au niveau de la direction » a fait savoir Bghouri dans une déclaration accordée aux médias.
Il a insisté sur l’importance pour le gouvernement et les personnes qui seront nommées à la tête des établissements cités d’avoir des projets de réforme clairs pour garantir leur pérennité.
Bghouri a indiqué également que le syndicat avait exprimé à cette occasion ses inquiétudes quant au déséquilibre du paysage médiatique, d’autant plus que plusieurs établissements du secteur se trouvent menacés de fermeture à l’instar la presse écrite et des radios régionales et associatives. Ces dernières n’ont pu tenir leur engagement financier vis-à-vis de l’office national de télédiffusion.
Il a rappelé avoir présenté au chef du gouvernement un résumé de l’ensemble des mesures qui ont été prises au profit du secteur et qui sont restées lettres mortes, citant, en particulier le fonds d’appui à la transition numérique concernant la presse écrite ainsi que les mesures de soutien aux médias régionaux et associatifs.
Les mesures en question sont tributaires de l’engagement des propriétaires de ces établissements à appliquer les lois garantissant les droits des journalistes, a-t-il fait observer.