La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a estimé qu’on « ne peut pas dire que son parti est exclu des concertations sur la formation du nouveau gouvernement dès lors qu’il a refusé, lui même, d’y participer ou d’obtenir un ministère ».
Lors d’un rassemblement de protestation, samedi, devant le parlement, pour dénoncer la violence politique, Moussi a critiqué les déclarations du chef du gouvernement proposé, Elyes Fakhfakh, l’appelant à « ne pas citer son parti dans ses déclarations ». Le PDL a refusé dès le départ de participer aux concertations, que ce soit avec Habib Jemli ou Elyes Fakhfakh, insiste-t-elle.
Abir Moussi a, par ailleurs, déclaré que son parti ne votera pas la confiance au « gouvernement de l’échec » et à l’ex-ministre de la Troïka (en allusion à Elyes Fakhfakh). Ce dernier, a-t-elle dit, avait instauré les bases de l’effondrement financier et économique et ouvert la voie au Fonds monétaire international pour s’ingérer dans les affaires des Tunisiens ».
« Selon un rapport détaillé de la Cour des comptes, il a aussi commis plusieurs violations « , a-t-elle ajouté, estimant que Fakhfakh endosse une responsabilité politique dans les assassinats survenus en 2013.
Le chef du gouvernement désigné avait annoncé, vendredi, lors d’une conférence de presse, que les partis Qalb Tounes et le PDL ne seront pas associés aux concertations sur la formation du prochain gouvernement car « ils ne sont pas concernés par les aspirations du peuple, notamment après les résultats des élections législatives et présidentielle de 2019 ».
Liberte
25 janvier 2020 à 17:19
On n’est pas sortie de l’auberge , le PDL parl’ l’intermédiaire d’un femme nous fait chanter pour nous faire savoir et sentir leur puissance