Après un arrêt qui a duré plus de 5 ans, le transport du phosphate traité a repris, aidé en cela par des lueurs d’accalmie sociale.
Le stock atteignant des hauteurs considérables commence à donner du tourment aux responsables du trust. Le décor fait état d’un retour de manivelle des semi remorques actives de jour comme de nuit du phosphate qui annonce les prémices d’une année florissante pour le secteur après celle de 2019 qui a permis de voir la sortie du tunnel avec une production de 4,1 millions tonnes qui reste, toutefois, loin de l’année référence (2010 avec 8 millions tonnes).
L’année écoulée fut décevante pour la CPG qui a tablé pourtant sur une production de 6 millions tonnes.
Une satisfaction tout de même. 2019 fut la plus prolifique depuis la révolution. Pour 2020, le trust mise sur 6 millions tonnes mais empressons nous de dire que ce challenge reste tributaire d’une paix sociale fragilisée.
Surtout que la grogne commence à se faire entendre à cause du retard accusé dans la délibération des résultats du concours de recrutement.