«Le problème crucial avec la crise politique que traverse le pays demeure d’ordre financier et économique. En cas de recours à des élections anticipées, l’Etat risque de rester sans gouvernement pendant cette année, ce qui l’empêchera d’obtenir les ressources financières nécessaires pour honorer la loi de finances 2020. Je cite pour exemple la dernière tranche du crédit du FMI, qui s’élève à un milliard deux cent millions de dinars et dont le dernier délai de déblocage est prévu pour le mois d’avril. En l’absence d’un gouvernement stable et élu, le FMI refusera de négocier cette dernière tranche. L’Etat est appelé à mobiliser quelque 8 milliards de dinars de fonds pour son budget 2020, à partir d’une ligne de crédit auprès de l’étranger».
S.B