Chawki Tabib, président de l’Inlucc
«Je suis insatisfait de ce qui a été réalisé en matière de lutte anticorruption en Tunisie. Les moyens mis à disposition auraient pu aboutir à des résultats meilleurs et dans de courts délais. J’insiste sur la répression pour le démantèlement du système de corruption ainsi que sur le besoin d’instaurer de nouvelles méthodes de gestion au sein des administrations et des institutions et d’œuvrer à changer les mentalités à travers la culture et l’éducation.
La lutte contre la corruption est une responsabilité partagée entre tous. Elle se base sur une approche participative associant le citoyen. Il s’agit d’un long processus qui pourrait s’étendre sur des années dans le cadre de la stratégie nationale de la gouvernance et de la lutte contre la corruption».
René Trabelsi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, et du Transport par intérim
«La société, qui a pris en charge le traitement des bagages au sein de l’aéroport international Tunis-Carthage, depuis le 1er février 2020, relève du Groupe Tunisie Télécom (TT). Son capital est détenu à 85% par l’Etat et à 15% par des banques. Il s’agit d’une société spécialisée dans le traitement des bagages, engagée en vue de mettre fin aux actes de vol et retards accusés dans la réception des bagages. L’entrée en activité de cette société a permis d’accélérer et d’améliorer les services de chargement et de réception des bagages, et son choix a été négocié de gré à gré et que Tunisair demeure responsable des bagages des passagers. Le ministère du Transport n’a pas reçu de réclamations concernant le traitement des bagages depuis le début du mois de février 2020».