Absence du public à Béni Khiar et report de deux compétitions continentales en Algérie
Après avoir durement secoué les milieux sportifs en Occident, le coronavirus dont la propagation universelle semble, du moins pour le moment, inarrêtable, est en train de contaminer la sphère sportive en Afrique et dans le monde arabe. Le handball, sport de salle et de spectacle, vient d’en être touché de plein fouet.
D’abord dans… nos murs, et plus exactement à Béni Khiar qui abrite actuellement le championnat arabe des clubs vainqueurs de coupe. Là où la cérémonie d’ouverture, d’habitude grandiose, s’est déroulée devant des gradins aux trois quarts vides. Bizarre.
D’autant plus bizarre que le public de Béni Khiar est connu pour l’amour presque viscéral qu’il a toujours voué au handball.
Et dire que, outre la participation de l’équipe locale, pas moins de cinq joueurs formés par ce club font partie des autres équipes arabes qui prennent part à cette compétition.
«C’est l’effet coronavirus», lâche un mordu de ce sport, khiariste de pure souche qui affirme avoir refusé de faire le déplacement, bien que la salle se trouve à deux pas de son domicile !
Report
Mettant la main à la pâte dans cette campagne préventive d’une ampleur sans précédent dans le monde, la Confédération africaine de handball (Cahb) s’est, à son tour, jointe au «bal de la panique», en décidant par un communiqué publié avant-hier soir, de reporter à une date ultérieure les deux compétitions continentales prévues à la fin du mois courant en Algérie, à savoir la supercoupe africaine qui opposera l’Etoile Sportive du Sahel (Tunisie) à Ezzamalek (Egypte) ainsi que la coupe d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe à laquelle devaient participer l’Espérance Sportive de Tunis et le Club Sportif de Sakiet Ezzit. Le coranavirus est passé par là !
Maintien
En revanche, la Fédération tunisienne de handball est… restée de marbre puisqu’elle a maintenu toutes les rencontres prévues ce week-end dans les différents championnats nationaux, toutes catégories confondues. Et cela sans même imposer le huis clos à sa communauté de mordus. Ceux-ci viendront? Viendront pas? Nul ne sait…
Mohsen ZRIBI