L’entrée en action du camion grue et le recours au système des sabots pour les véhicules stationnés sur le trottoir ou dans des endroits interdits ont certainement mis de l’ordre dans la circulation au centre-ville, l’ont décongestionnée et ont rendu le trafic plus fluide. Ils ont certainement permis également de renflouer la caisse de la commune puisque le montant de chaque infraction est de 30 dinars.
Mais il faut signaler que les agents qui s’occupent de ce service ont besoin d’être formés pour ce genre de travail et d’appliquer la loi contre tous les contrevenants, sans exception. Un agent de la police municipale pourra les accompagner puisque les conflits verbaux ne manquent pas de temps à autre. Les propriétaires des véhicules en infraction pourraient, parfois, avoir raison…
En effet, chaque opération laisserait des séquelles et causerait des dégâts matériels, d’un côté ou de l’autre. Pour le remorquage, le camion grue traîne et attelle derrière lui, vers le parc, le véhicule garé sur une place interdite, alors que les deux roues arrière de ce dernier sont fixes et immobiles à cause du frein à main qui est tiré. Cela pourrait endommager le train arrière, les roues ou les essieux. Quant aux sabots, les contrevenants les cassent, les jettent sur place et récupèrent leur voiture.
Ces fautifs devraient être poursuivis en justice puisque le numéro matricule de leur voiture est prélevé et connu à l’avance.
Dhaou MAATOUG