Turkménistan, Tadjikistan, Birmanie ou Yémen en Asie, Sud-Soudan, Botswana, Burundi en Afrique, seulement quelques bribes de territoires semblent épargnés par l’apparition du Covid-19 dans leurs contrées, jusqu’à quand ?
Les dernières statistiques recensent un nombre de 175 pays et territoires à travers le monde touchés par l’épidémie du Covid-19 décrétée pandémie par l’Organisation mondiale de la santé au début du mois en cours puisqu’elle avait touché de nombreux foyers de la planète sur tous les continents. Le tableau de bord développé par l’Université américaine John Hopkins suit en temps réel et tient le décompte du nombre de cas déclarés, les guérisons et les décès.
Quand on sait que l’Organisation des Nations unies reconnaît 197 Etats dans le monde, près de 90% des territoires sont touchés par l’épidémie du Covid-19. Les plus optimistes retiendront qu’on a franchi la barre des 100.000 guérisons du Covid-19 dans le monde, notamment en Espagne ou en Italie où la situation s’améliore sur ce point malgré l’hécatombe de décès. A ce sujet, de nombreux pays ont enregistré leur premier cas, dont le pays voisin la Libye qui a enregistré son premier cas mardi 24 mars 2020. Les territoires de Grenade, Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’île Saint-Vincent-et-les Grenadines et le Timor oriental éparpillés aux quatre coins du globe terrestre décomptent chacun un cas de patient atteint du Covid-19. Trente-trois pays ont franchi la barre symbolique du millier de cas.
Durcissement des mesures
Les nouvelles au fil des jours démontrent les contrastes saisissants dans l’approche de chaque pays face au Covid-19 en fonction de la situation épidémiologique. Si les pays méditerranéens durement touchés par le SARS-Cov-2 de l’Italie à l’Espagne en passant par la France durcissent les conditions de confinement de la population et de mise en quarantaine de nombreuses régions du pays, la Suède prône le non-confinement contrairement aux Pays-Bas ou l’Allemagne. Avec 2.554 cas déclarés dont 64 cas de décès et 16 cas de guérisons, de l’avis de tous, le pays court des risques d’exposer la population locale au risque élevé de contamination.
En Tunisie, le confinement obligatoire de toute la population depuis le 22 mars jusqu’au 4 avril, qui comporte des exceptions pour les gens en partance au travail dans des secteurs précis ou pour des courses pressantes, n’est pas respecté par tous, notamment dans les quartiers défavorisés qui bravent la loi durant les veillées nocturnes. Une situation dramatique qui remet en cause le bien-fondé du confinement.