La Fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ) a jugé « dramatique », samedi, la situation de la presse écrite en Tunisie, imputant au gouvernement l’entière responsabilité de la non-application des conventions visant la préservation de la pérennité du secteur.
Dans une déclaration publiée à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, qui coïncide avec le 3 mai de chaque année, la fédération a souligné que plusieurs journaux papiers ont cessé définitivement de paraître, faisant savoir, à ce propos, que deux médias ont été contraints de licencier des dizaines d’employés face aux difficultés rencontrées depuis 2011.
» Aucune solution n’a été trouvée face à cette crise « , a dénoncé la Fédération tunisienne des directeurs de journaux, réclamant la mise en place d’un mécanisme d’organisation et de répartition de la publicité publique.
Pour la Fédération, la répartition de la publicité est un problème qui gêne toujours le développement du secteur puisque les annonceurs du secteur public ne peuvent pas accéder directement à ces journaux.
Dans cette déclaration, la fédération appelle aussi à financer le fonds dédié à la presse écrite et à réfléchir sur les moyens de doper la vente des quotidiens.