Depuis le début du confinement, la commune de La Marsa continue de prendre les devants face à une conjoncture exceptionnelle. Elle prend les bonnes décisions en s’attachant à protéger non seulement les habitants de la commune, mais à préserver également la dignité et les droits des catégories vulnérables.
Après avoir été la première à lancer un appel aux dons et à organiser une collecte de denrées alimentaires au profit des migrants subsahariens au chômage forcé; c’est elle aussi qui a proposé que les loyers soient provisoirement suspendus afin que les migrants et les autres catégories vulnérables ayant perdu leur travail ne se retrouvent pas à la rue.
Aujourd’hui, voilà que la commune de La Marsa décide d’encourager les citoyens tout en leur rendant le sourire avec une initiative que l’on pourrait qualifier pour le moins d’originale et d’humoristique et qui a surtout eu pour effet de dérider ceux qui ont repris le travail et qui ont vaqué à leurs occupations depuis le premier jour de déconfinement ciblé.
La sculpture qui représente Fathia la chamelle symbolique du Saf-Saf et qui trône au cœur de La Marsa donne aujourd’hui l’exemple. Elle arbore un nouvel accessoire et pas n’importe lequel car il est le symbole de la pandémie à laquelle nous faisons face ces derniers mois: un masque de protection. Les citoyens de La Marsa auraient mauvaise grâce à ne pas l’imiter.
