Selon certaines sources, l’après-Mouîne Chaâbani se prépare dans les coulisses. L’option de le remplacer par un entraîneur étranger revient avec persistance dans les coulisses du club.
On ne peut pas plaire à tout le monde: voilà une réalité à laquelle Mouîne Chaâbani est exposé depuis qu’il a été propulsé sur le devant de la scène le 9 octobre 2018 pour assurer l’intérim après le départ de Khaled Ben Yahia.
Peu de temps après, il a été confirmé dans son poste de premier entraîneur suite au sacre continental. Mais les premières critiques n’ont pas tardé, notamment après la participation de l’équipe à la Coupe du monde des clubs tenue en décembre 2018 aux Emirats arabes unis. Depuis, des critiques sur les choix de Mouîne Chaâbani, la manière de jouer de l’équipe, refont surface de temps à autre. Et ce n’est pas la dernière élimination en quarts de finale de la Ligue des champions devant Ezzamalek qui va aider le coach «sang et or». Au contraire, la dernière contreperformance en C1 africaine a remis au grand jour le débat sur le profil de l’entraîneur de l’équipe première. Si certains proches du club optent pour la continuité et voient en Mouîne Chaâbani l’homme de la prochaine étape en dépit de l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, les voix de ses détracteurs se sont élevées de nouveau.
Un nouveau cycle, un nouvel entraîneur…
Aux yeux de ses détracteurs, Mouîne Chaâbani ne peut plus donner une plus-value à l’équipe. Et même aux yeux de ceux qui ont cru en lui et soutenu l’idée de lui donner sa chance à la fin de l’année 2018, bon nombre d’entre eux pensent aujourd’hui que l’Espérance de Tunis a plus que jamais besoin d’un technicien étranger de renom pour diriger le nouveau cycle qui commencera avec la reprise de la compétition en août prochain. Et si au lendemain de l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, la direction du club s’est précipitée à confirmer Chaâbani dans son poste, les dernières nouvelles qui nous sont parvenues du Parc B ne sont pas en sa faveur.
Selon nos sources, l’après-Mouîne Chaâbani se prépare dans les coulisses. L’option de le remplacer par un entraîneur étranger revient avec persistance dans les coulisses du club. C’est qu’aux yeux d’une frange de supporters et de certains observateurs aussi, l’Espérance de Tunis doit être dirigée par un entraîneur chevronné et de préférence étranger.
Début mars dernier, un nom est revenu avec insistance. Il s’agit du technicien portugais José De Moraïs qui a dirigé l’équipe à deux reprises lors de la saison 2008/2009 et au courant de l’exercice 2015 en remplacement de Khaled Ben Yahia. Un certain moment, le nom de l’entraîneur d’Ezzamalek, Partrice Carteron, a été évoqué également.
Decastel, candidat plausible
Le technicien suisse, Michel Decastel, paraît aussi comme un candidat plausible. Lui aussi a dirigé l’EST à deux reprises, de 2001 à 2003 avant de revenir pour un court passage en 2012. Decastel connaît bien l’Afrique pour avoir entraîné Ezzamalek, l’ASEC Mimosas et le Wydad Casablanca avec lequel il était le malheureux finaliste devant l’EST en 2011. Pour rappel, Michel Decastel a remporté la Coupe d’Afrique des clubs en 2007 avec le CSS. Ses passages à l’EST ont été appréciés.
Ce n’est pas le cas de Sébastien Desabre, annoncé en mars dernier comme potentiel candidat à la succession de Mouîne Chaâbani. Toutefois, Desabre a fait du chemin depuis qu’il a quitté l’EST. Il a roulé sa bosse un peu partout en Afrique. Il a dirigé l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Saoura, le Wydad Casablanca à deux reprises, l’Ismaily Sporting Club, la sélection nationale de l’Ouganda et la formation égyptienne Pyramids Football Club. Son curriculum vitæ est désormais bien rempli et plaide en sa faveur.
A ce jour, rien d’officiel n’a filtré. Mais dans les coulisses, c’est une autre affaire. L’idée de remplacer Mouîne Chaâbani par un entraîneur étranger de renom est en train de faire son chemin.