
C’est forcément déroutant. La rapidité avec laquelle le président du CAB a été cloué au pilori lèse par ricochet le Club Athlétique Bizertin.
C’est à ne plus rien comprendre! La rapidité avec laquelle la justice a condamné le président du CAB, Abdesslem Saïdani pour des chèques sans provision laisse à penser qu’il y a volonté d’en découdre avec lui et par conséquent avec le Club nordiste. Le même sentiment est ressenti chez les supporters «jaune et noir» qui constatent qu’il y a un vrai acharnement sur sa personne. Et pourtant ce monsieur, très impulsif nous en convenons, dit beaucoup de choses vraies qui dérangent au plus haut niveau comme il l’a souvent répété dans ses déclarations. Aujourd’hui, le président du Club nordiste se trouve à l’étranger et n’est pas près de revenir, craignant pour sa sécurité.
Bouffée d’oxygène
Malgré cette situation surréaliste, il a promis de là où il est d’honorer ses engagements avec les joueurs qui s’apprêtent à disputer une série de matches décisifs pour sauver leur place parmi l’élite ! Dans ce contexte, pour le moins difficile, Aymen Ezzine, le premier vice-président, a tenu à rassurer, dans une intervention radiophonique, les fans de la solidarité des joueurs de relever le défi qui les attend. Une tâche pas enviable du tout dans la mesure où il s’agit d’écarter les ondes négatives dans un groupe qui ne mérite pas un tel sort. Ce discours réconfortant trouve sa source dans l’attente de la subvention exceptionnelle, dans les jours à venir, de la municipalité qui s’élève à deux cent mille dinars et de celle de la Stir évaluée à deux cent cinquante mille dinars.
Revoir la répartition des subsides de la tutelle
C’est déjà beaucoup dans de telles circonstances et rien à la fois quand on sait que, dans le même temps, d’autres clubs bénéficient de plus de largesses. Cette dénonciation qui ne le quitte jamais dans son analyse des répartitions de l’aide de l’Etat aux Associations à caractère sportif notamment lui a valu, peut-être, l’ire de certains responsables à son encontre ! En clair, il prône pour plus d’équité dans la répartition des subsides de la tutelle.
Dans de telles conditions, nous ne pouvons que soutenir le malheureux président du CAB qui s’est mis dans de mauvais draps. Le sentiment d’injustice qui place insidieusement les Cabistes dans la peau de victimes pour l’amour de leur club. Dans le même temps, nous respectons la justice et nous n’avons pas à y interférer…