Le changement d’entraîneur semble être la dernière carte susceptible de sauver l’équipe cabiste.
L’arrivée de Kaïs Yaâcoubi comme nouvel entraîneur en cette dernière étape de la compétition peut-elle changer les choses au CAB ? Au vu de la confusion et du mélange des genres qui règnent au sein de la direction du club, on peut penser que Kaïs Yaâcoubi peut remettre de l’ordre dans la «maison» cabiste. En effet, son expérience comme ancien joueur et tant que technicien qui a roulé sa bosse dans le Golfe et en Tunisie peut l’aider à imposer une discipline dans le groupe, une condition préalable à la reconstitution du puzzle dispersé ici et là ces derniers temps ! Du coup, les joueurs pourront retrouver la joie de jouer et surtout le dépassement de soi dans ces conditions bien précises. Il s’agit de défendre crânement les couleurs du maillot qu’ils portent jusqu’à la «délivrance».
Le déclic tant espéré…
Epaulé par Ahmed Souissi comme entraîneur-adjoint, Kaies Yaâcoubi saura certainement dire les mots justes à un ensemble cabiste au moral à plat. Avec lui, on peut espérer un déclic sur le plan psychologique. Maintenant au niveau sportif, rien n’est évident ! La désertion de Maâouani et Darragi conjuguée aux blessures de Bousnina et Rjaibi, tous titulaires à part entière, vont compliquer davantage la mission du staff technique. Mais un entraîneur qui accepte de prendre en main les destinées d’une équipe, qui se bat pour défendre sa place parmi l’élite, doit, à coup sûr, avoir des atouts « cachés », ce plus qui fera la différence lors du décompte final. Il reste 9 matches à disputer, ce qui constitue un vrai mini-championnat ! L’espoir est donc permis.