S’ils veulent sauver leur peau en Ligue 2, les Marsois n’ont plus vraiment le choix.
Ils doivent remporter par le plus large des scores leur dernier match, cet après-midi face au Stade Sportif Sfaxien.
Bilel Ben Messaoud et ses camarades ont un rendez-vous avec l’histoire aujourd’hui. Ils affronteront cet après-midi le Stade Sportif Sfaxien, leur dernier rival de la saison, dans un match de vie ou de mort. C’est que les Marsois joueront tout à l’heure leur avenir en Ligue 2. Ils sont les derniers de la classe avec 15 points au compteur, ex aequo avec l’AS Kasserine.
S’ils veulent préserver leur peau en deuxième division, une seule alternative s’offre aux Marsois : gagner par le plus large des scores. C’est qu’en cas d’égalité avec l’AS Kasserine, les règlements prévoient d’abord le comptage de points, puis les confrontations directes (les deux équipes se sont neutralisées lors du match précédent), le goal différence (les deux équipes sont à égalité) et le nombre de buts marqués. Comme jusque-là l’ASM et l’ASK ont le même nombre de buts marqués, les camarades de Bilel Ben Messaoud n’ont qu’une seule alternative : mettre les bouchées doubles et essayer de marquer le maximum de buts lors de la confrontation qui les opposera cet après-midi (16h00), à El Menzah au Stade Sportif Sfaxien.
«Se surpasser»
Il est clair qu’au vu des résultats enregistrés précédemment et compte tenu des règlements de jeu, les «Vert et Jaune» doivent jouer leur va-tout cet après-midi, sachant qu’un match nul suffirait à leur adversaire du jour pour sauver sa peau en Ligue 2.
S’ils veulent garder leur destin en main, les Marsois doivent allier la manière au résultat et marquer le maximum de buts. Une mission difficile mais pas impossible aux yeux du président de l’ASM, Ahmed Ben Youssef : «Nous avons un bon groupe de joueurs. Ils sont capables du meilleur. Ils sont en mesure de remporter une large victoire cet après-midi. Ce ne sera pas une mission facile, mais elle n’est pas impossible non plus. Aux joueurs de se surpasser sur le terrain. C’est le match de la dernière chance».
(Ph. M. HMiMA)