L’AG extraordinaire de la Mutuelle assurance de l’enseignement, qui s’est déroulée à la fin du mois d’août à Gammarth dans une ambiance assez tendue et qui a duré sept heures marquées par des altercations entre les participants, n’a été qu’une tempête dans un verre d’eau puisque, en fin de compte les participants, les membres du Conseil d’administration et les délégués régionaux ont approuvé les articles du cadre juridique, objet de ladite assemblée.
Cependant, au cours des débats, certains délégués ont émis des réserves concernant certains articles ou anciens dossiers comportant, selon eux, des anomalies, et ce, durant la dernière période (2017 -2020). Des critiques ou simples remarques qui ont poussé Amine Hamdi, président du conseil d’administration, administrateur et avocat de métier, à répondre clairement : «Personnellement, de cet organisme, je devrais savoir ce qu’il faut faire, surtout du point de vue juridique. D’ailleurs, une mission, au profit de la MAE, m’a été proposée par l’ex-directeur général et je l’ai refusée. Une plainte a été portée contre moi et elle s’est soldée par un non-lieu». Et d’ajouter : «Je vous assure que la MAE s’entend très bien avec le Comité général des assurances (CGA), sa tutelle, dont l’oeil est très vigilant et qui suit de près tout et attentivement les activités des sociétés d’assurances».
Et M. Amine d’enchaîner : « M. Lassaâd Zarroug, directeur général actuel de la MAE, a été recruté, quant à lui, sur audit, par le biais d’un appel à candidature, sur conseil de M. Hafedh Gharbi, président du CGA. M. Zarroug est un fonctionnaire assermenté qui jouit du respect de tout le personnel et des délégués régionaux sans exception pour sa compétence et son sérieux». Et pour rassurer les présents, il a fini par annoncer que depuis 2017 jusqu’à nos jours, le conseil d’administration de la MAE, son directeur général et le CGA en tant qu’autorité de tutelle, travaillent en toute conformité avec la transparence, le sérieux et l’harmonie requis pour le bien de la MAE.