10%
Un projet de loi élaboré par le ministère de l’Economie, des Finances et du Soutien à l’investissement ayant pour objet «La dynamisation de l’économie, l’intégration du secteur parallèle et la lutte contre l’évasion fiscale» a été soumis avec demande d’accélération d’examen à la commission des finances, de la planification et du développement au Palais du Bardo. Le projet de loi prévoit un impôt libératoire de 10% sur les fonds non déclarés du secteur informel, et ce, dans l’objectif de le réintégrer dans le circuit économique.
1.5
La Tunisie fait face à une évasion fiscale variant entre 1.4 et 1.5 milliard de dinars par an. En cas d’application de la loi, qui prévoit un impôt libératoire de 10% sur les fonds non déclarés au niveau du secteur informel, principale source de l’évasion, l’Etat ne peut collecter qu’un maximum de 150 millions de dinars, soit une enveloppe insignifiante qui équivaut à 0.5% des ressources fiscales prévues au budget 2020.
28%
Le déficit commercial de la Tunisie s’est rétréci de 28% pour atteindre 9,2 milliards de dinars à la fin du mois d’août 2020, contre 12,8 milliards de dinars à la même période en 2019, selon les données publiées, vendredi 11 septembre 2020, par l’Institut national de la statistique (INS).
10,1%
Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant le mois d’août 2020 montrent que les exportations ont baissé, atteignant un taux de 10,1%, en glissement annuel (-13% en juillet). Elles ont atteint le niveau de 2536,1 MD contre 2820,3 MD en août 2019.
12
L’Union bancaire pour le commerce et l’industrie et Enda Tamweel ont signé un accord de financement d’une valeur de 12 millions de dinars, consenti sous forme de prêt sur une durée de 3 ans et destiné au financement de l’activité des micro-entrepreneurs à travers des microcrédits.
50%
Une enquête commandée par le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (Paftrac), pour évaluer le point de vue du secteur privé sur le commerce, a été menée auprès de 200 présidents-directeurs généraux. Plus de 50% d’entre eux considèrent que le commerce mondial augmentera au cours des 12 prochains mois et plus de 70% des P.-d.g. jugent que le commerce intra-africain augmentera au cours de la même période.