À l’origine du dérèglement climatique, le développement incontrôlé de l’industrie, notamment dans les pays avancés qui ont utilisé, durant des années, les ressources naturelles de la terre, tout en dégageant des fumées nocives qui ont porté atteinte à l’ozone.
Le changement climatique commence à être perceptible dans le monde entier. Il se caractérise notamment par des pluies abondantes pendant de longues heures, des bourrasques et des siroccos, ainsi que des périodes d’aridité et de manque de pluviométrie. Tous les secteurs économiques sont concernés, particulièrement celui de l’agriculture qui est le plus touché par le changement climatique aussi bien en cas de sécheresse que de pluies diluviennes. La production agricole connaît dans ce cas une diminution sensible. C’est pour cela, d’ailleurs, que le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, sur proposition de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche, a institué le Fonds de catastrophes naturelles qui est chargé de dédommager les agriculteurs qui en subissent les effets néfastes.
Un élément nocif pour les arbres
A l’origine du dérèglement climatique, le développent incontrôlé de l’industrie, notamment dans les pays avancés qui ont utilisé durant des années les ressources naturelles de la terre, tout en dégageant des fumées nocives qui ont porté atteinte à l’ozone. Le gaz CO2 constitue, en effet, un élément nocif pour les arbres, le climat et l’air. En Tunisie, certaines régions, comme Sfax et Gabès, ont le plus souffert de cette pollution atmosphérique, vu la présence de la Siape et du Groupe chimique tunisien qui ont pris des mesures préventives et correctives pour protéger la ville de cette pollution galopante de l’air. Mais le volume de la pollution est énorme et le dégagement des gaz nocifs est toujours constaté, ne serait-ce qu’au niveau du parc automobile qui ne cesse de croître à vue d’œil. Toutes ces considérations ont été à l’origine du dérèglement climatique d’autant plus que les pays développés n’ont pas tous tenu leurs engagements en matière de réduction de l’émission des gaz carboniques et d’aide aux pays en développement pour lutter efficacement contre la pollution atmosphérique et l’empêcher de progresser. C’est pour cela que certaines économies émergentes, comme celle de la Tunisie, ont continué à travailler avec des moyens dépassés par les nouvelles technologies. Le machinisme dans le secteur agricole n’est pas bien développé dans toutes les fermes, ce qui ne permet pas d’augmenter la rentabilité pendant les périodes de semence et de récolte. Une stratégie d’adaptation au changement climatique a été mise en place par la Tunisie et d’autres pays en vue de faire face à ce phénomène qui se développe à grande vitesse. Il s’agit, en effet, de stopper l’avancée de la dégradation de la terre en préservant les ressources naturelles disponibles et qui se font de plus en plus rares. Ainsi, certaines plantes et semences sélectionnées adaptées aux conditions climatiques sévères ont été mises sur le marché au profit des agriculteurs en vue d’augmenter la productivité et de renforcer l’offre en divers produits agricoles.