Un crime odieux que rien au monde ne pourra justifier est survenu, mardi 22 septembre, vers midi, à Mhamdia, dans le gouvernorat de Ben Arous. Enterrer sa femme alors qu’elle est encore en vie relève de la démence pure et simple. Toute la haine du monde ne pourra expliquer cet acte barbare. Rien que de penser à cette femme en train d’être enterrée en gémissant donne la chair de poule. Comme dans les films d’horreur, sauf que ce n’est pas de la fiction.
Selon les premières déclarations du procureur de la République près le Tribunal de première instance à Ben Arous, Omar Hnaien, à une radio privée, le meurtrier en question avait poursuivi la victime en voiture et l’a volontairement percutée. Ne s’arrêtant pas à ce stade, il l’a ligotée à l’aide de son foulard et l’a jetée sur la banquette arrière du véhicule en direction de la zone industrielle située à Oudhna sur la route de Zaghouan. C’est à ce moment qu’il a eu l’idée de se débarrasser de sa femme.
La même source explique que le mari a enterré sa femme alors qu’elle était encore en vie puisqu’elle n’arrêtait pas de gémir au moment de la mise en terre de son corps dans le trou qu’il a creusé avec ses mains et à l’aide d’un outil solide.
Ayant achevé son crime odieux, il est rentré à la maison après avoir fait disparaître le sac à main et le téléphone portable de la victime. Mais comme le meurtre finit toujours par être découvert, on peut dire que le meurtrier n’a pas mis beaucoup de temps pour finir les menottes aux mains avec le concours de son frère. En effet, après avoir été averti de ce meurtre, ce dernier le conseilla d’agir vite, d’aller déterrer le corps de la victime pour le transférer au Centre de traumatologie et des grands brûlués de Ben Arous. Il lui conseilla même de dire au staff médical sur place qu’elle a été percutée par une voiture. Débile, puisque le corps était recouvert de terre et sa peau s’est déjà décolorée.
Toute la vérité n’a pas encore été révélée quant aux raisons qui ont conduit le mari à commettre cet horrible crime. Toutefois, et d’après la même source, une série de disputes entre la victime et sa belle-mère serait derrière ce crime. Une fois passé aux aveux, le meurtrier a expliqué que depuis quelques jours, la victime quittait leur demeure sans l’aviser et qu’il ignorait son point de chute. Le jour du meurtre, il avoue qu’une dispute a eu lieu entre la victime et la belle-mère, suite à laquelle elle a quitté le domicile conjugal. Le sang du mari n’a fait, paraît-il, qu’un tour…
Liberte
25 septembre 2020 à 09:24
C’est un débutant. Franchement pour ce meurtre il mérite l’indulgence, bref il faut lui pardonner et lui accorder une seconde chance.