
Au menu, le dernier long métrage de Nouri Bouzid « Les Épouvantails », film inédit dans lequel le réalisateur suit la longue reconstruction de jeunes femmes ayant subi des violences commises par Daech.
La 31e édition du Festival du Film arabe de Fameck — Val de Fensch — bat son plein avec vingt-trois longs-métrages (dont six en avant-première) et dix courts métrages. Les films soulèvent des problématiques liées à l’omniprésence des conflits, à l’exil, la liberté d’expression, le rôle des arts en société, la place des femmes et les relations familiales.
Créé en 1990 au sein de la Cité sociale de Fameck, l’événement se veut une vitrine de la culture arabe au cœur du bassin sidérurgique lorrain. Son objectif est la promotion des talents et réalisateurs qui font les cinémas arabes d’aujourd’hui.
Habituellement d’une durée de 12 jours, la manifestation a opté cette année pour un format adapté à la situation sanitaire. Seuls deux des six prix normalement remis seront décernés : le Grand Prix et le Prix du Public.
Le Festival propose, depuis le 7 octobre et jusqu’au 11 du même mois, une sélection privilégiant l’actualité cinématographique avec une vingtaine de productions récentes, inédites et/ou en avant-première, projetées sur le Val de Fensch.
La Tunisie est présente avec le dernier long métrage de Nouri Bouzid «Les Épouvantails», film inédit dans lequel le réalisateur suit la longue reconstruction de jeunes femmes ayant subi des violences commises par Daech. Mais aussi «Un Divan à Tunis», de la réalisatrice tunisienne Manele Labidi. Il est aussi question d’un court-métrage de 22 minutes, intitulé «Le Retour» (Rajaa), de Charlie Kouka qui raconte l’histoire de Tarek, un jeune Tunisien de 27 ans, qui vient d’être expulsé d’Italie où il a vécu pendant 7 ans.