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Billet : L’agriculture, pièce-maîtresse de la relance économique

Le secteur agricole, qui constitue aujourd’hui une pièce-maîtresse de la relance économique, a démontré sa résilience durant cette double crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) ainsi qu’au déficit pluviométrique.

Secteur vital pour l’économie nationale, en termes de création de richesse et d’emplois, de diversification des exportations, de développement rural…, l’agriculture se présente comme amortisseur des chocs en temps de crise, sans oublier le rôle primordial des opérateurs du secteur pour sécuriser l’approvisionnement des marchés sans aucune interruption, même au plus haut de la vague des achats. Malgré la conjoncture très difficile que traverse le secteur agricole, due, entre autres, à la pandémie de Covid-19 et aux problèmes cumulés au cours des dernières années, aucune mesure n’a concerné  l’agriculture ou prise en compte dans le projet de loi de finances 2021.

Le secteur agricole a été exclu, à tort, des mesures de soutien. D’ailleurs, le vice-président de l’Utap a déploré l’absence, dans le PLF 2021, de projets à même de dynamiser l’économie, notamment le secteur agricole. «Le PLF 2021 n’a pas pris en considération les revendications du secteur agricole qui sont presque les mêmes depuis 10 ans », dont notamment la problématique du financement de l’agriculture. Sachant qu’environ 55 mille agriculteurs sont restés en dehors du circuit économique en raison des difficultés qu’ils trouvent pour à accéder au financement. Le vice-président a fait savoir que la Banque nationale agricole ne consacre que 6% de ses financements à l’agriculture. De même, les dettes du secteur agricole s’élèvent à 480 millions de dinars. Pour ce qui est du volume de la dette globale des petits agriculteurs, dont les crédits ne dépassent pas les 10 mille dinars, elle est de l’ordre de 55 millions de dinars. Les représentants de l’Union ont, par ailleurs, proposé de généraliser les interventions de ce fonds à tous les agriculteurs au lieu de les limiter aux grandes cultures. En termes de croissance, le secteur agricole s’est montré le plus résilient avec une croissance de la valeur ajoutée de 3.6%, alors que le PIB a subi une baisse de croissance de 21,6% au cours du deuxième trimestre 2020, selon l’INS.

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