Accueil Sport Handball | Samedi prochain, démarrage du championnat national : Deux matches reportés… pour commencer !

Handball | Samedi prochain, démarrage du championnat national : Deux matches reportés… pour commencer !

Entretemps, les arbitres s’impatientent et les clubs redoutent encore la menace du… coronavirus.

Comme nous l’avions pressenti sur ces mêmes colonnes dès l’annonce de la fixation du 19 décembre courant comme date du coup d’envoi du championnat de la Nationale A version 2020-2021, voilà qu’on commence mal, la Ligue nationale ayant décidé de reporter déjà deux matches : Etoile-Soliman et Espérance-Radès. Pourquoi ? Tout simplement parce que les «Sang et Or» et les «Etoilés» ont refusé de jouer en l’absence de leurs internationaux participant cette semaine au stage de l’Equipe nationale. Et c’était sans doute attendu et donc inévitable. D’abord, parce que la fédération a, dans son dernier communiqué officiel, autorisé tout club pourvoyeur de la sélection à demander le report de ses rencontres. Ensuite, parce que nous savions, et on l’a dit et redit, que les poids lourds de la compétition n’accepteraient pas, pour tous les trésors de la terre, de prendre le risque de dilapider, en cours de route, des points en évoluant sans leurs meilleurs éléments mobilisés par le Mondial d’Egypte. Deux reports donc en guise de hors-d’œuvre. Le pire serait d’enregistrer d’autres remakes lors des neuf premières journées du championnat devant se dérouler, sans arrêt, jusqu’à la fin de la campagne mondialiste. Le cas échéant, un sordide casse-tête surgirait, sous forme de la détection de dates propices pour la mise à jour de la compétition. De quoi torturer le crâne des décideurs de la fédération !

Comment s’en sortir ?

Mais ce n’est pas fini, quand on sait que deux autres menaces planent sur le nouvel exercice. Premièrement, il s’agit de l’arbitrage, un corps écorné, ces jours-ci, par une grogne grandissante qu’alimentent des arriérés de paiement vieux de plusieurs mois. Que ferait-on si, par malheur, ces dettes ne venaient pas à être épongées avant ce samedi?

Deuxièmement, la plupart des clubs, asphyxiés par une crise financière qui s’éternise, redoutent encore l’épée de Damocles, à savoir la gestion du très coûteux protocole sanitaire imposé par la pandémie de Covid-19 et impérieusement exigé par les autorités compétentes lors de la reprise des compétitions sportives.

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