Au-delà du bilan, c’est l’amélioration individuelle et collective de l’équipe qu’il faut retenir.
Les chiffres sont parfois trompeurs. Et s’ils ne le sont pas toujours, il demeure évident qu’ils ne reflètent pas fidèlement la réalité des choses. Tenez, à voir le bilan chiffré de la participation du sept national au tournoi international de Doha qui a pris fin avant-hier soir, on peut s’inquiéter, et cela fait même la joie des alarmistes et autres sceptiques qu’un rien émeut. Oui, statistiquement, il n’y a pas de quoi pavoiser, avec deux défaites, un nul et la bagatelle de 88 buts encaissés. Le tout noirci par un cinglant «zéro victoire».Soit, mais avec les épines, il faut aussi compter avec les roses.
Des signes prometteurs
En effet, les trois matches disputés ont quand même dégagé des signes qu’on peut qualifier, sans hésiter, de prometteurs, à savoir :
-Primo: la nette amélioration du rendement collectif, comme en témoigne une meilleure circulation de la balle
-Secundo : physiquement, l’ensemble a gravi un palier supérieur illustré par la progression de la rapidité du jeu, la fraîcheur des joueurs et leur capacité d’endurance
-Tertio : le regain de forme de plusieurs éléments de base, tels que Mosbah Sanai, Youssef Maaref et Jihed Jaballah, ainsi que la confirmation des jeunes Issam Rzig, Mohamed Amine Dermoul et Ghazi Memmich, sans oublier le plus apporté par le nouveau venu, le gardien franco-tunisien Harbaoui.
Autant de constats qu’il serait injuste et insensé d’ignorer. De quoi mettre du baume au cœur du sélectionneur Sami Saidi, surtout que ce dernier n’a pu compter à Doha sur ses deux meilleurs gauchers Amine Bennour et Oussama Hosni, indisponibles. En récupérant ce duo et avec les enseignements bénéfiques de ce tournoi du Qatar, nul doute que le coach national verra plus clair et sans doute plus grand lors des deux tests amicaux à disputer la semaine prochaine face au club d’Istres, une des grosses cylindrées du championnat de France.