Amir Loussif, arbitre du derby EST-CA, a été à côté de la plaque, il a même «faussé» le match par ses erreurs d’appréciation, et aussi par sa passivité devant la présence d’un public nombreux dans les loges, sans oublier également la gabegie dans les deux bancs en fin de match. Loussif était le mauvais exemple d’arbitre, il nous rappelle ce qu’il a fait en finale de la coupe de Tunisie 2015 quand il a lésé le SG. Ça se voit bien que c’est un arbitre qui sait ce qu’il fait, qui «choisit» délibérément de fermer les yeux sur des décisions indiscutables. Et malheureusement, il n’est pas le seul arbitre tunisien qui joue la carte de la «partialité» et qui fait des calculs. Pratiquement, tous les arbitres investis par la DNA le font en obéissant aux instructions.
Qu’on arrête de défendre à tort et à travers nos arbitres qui ont un niveau moyen, qui n’ont pas de personnalité devant les joueurs et les dirigeants qui les «humilient» sans qu’ils bronchent dans la plupart des cas. Et pour argumenter ce qu’on dit, on n’a qu’à voir les 7 dernièrs années. Aucun arbitre tunisien ne fait partie des meilleurs arbitres africains, aucun arbitre tunisien n’a été retenu au Mondial ! Ce n’est pas un hasard. Nos arbitres sont techniquement moyens, ils n’ont pas le mental et la personnalité pour réussir. Et le plus grave, c’est ce qui se passe dans les coulisses. La plupart de nos arbitres n’ont pas froid aux yeux pour afficher leur penchant pour certains clubs, ils n’ont pas de problèmes à être «amis» avec des dirigeants de clubs ! Ça se passe devant tout le monde et la DNA ne bronche pas (a-t-elle un vrai pouvoir?). Les arbitres qui veulent s’imposer par leurs efforts et qui n’entrent pas dans le jeu macabre des coulisses et qui ne font pas de calculs, sont écartés petit à petit et sont poussés vers la sortie. Dernièrement, Karim Khemiri, arbitre sanctionné et qui a eu un bras de fer chaud avec la DNA (sans oublier ses bourdes qui ont faussé des résultats), a fait son retour sans faire de bruit. Pourquoi est-il parti, comment est-il revenu aussi facilement et si discrètement? Cela fait partie des énigmes du circuit de l’arbitrage tunisien. Des intermédiaires, des dirigeants tirent les ficelles et manient les arbitres. Tout le monde se plaint des arbitres, tout le monde connaît comment un arbitre tunisien intègre la liste internationale et quel est le prix à payer. Une culture de partialité et d’impunité qui perdure. Nos arbitres s’enfoncent de plus en plus. Et tout cela se fait en silence, un silence coupable car tout le monde sait comment ça se passe, mais a peur de parler.