Accueil Sport Elle gagne même sans convaincre : L’Espérance n’épargne aucun adversaire

Elle gagne même sans convaincre : L’Espérance n’épargne aucun adversaire

L’Espérance se comporte comme un vrai rouleau compresseur qui n’épargne aucun adversaire en dépit de l’absence de la manière parfois. Et il n’y a pas de secret à cela.

Imperturbablement, l’Espérance poursuit sa marche vers le titre ou du moins, vers  celui de champion d’automne. Le CABizertin y est passé, à son tour, en s’inclinant devant le tenant «sang et or» même si le score était étriqué (1-0) et même si la manière n’était pas au rendez-vous du côté de l’Espérance. Mais l’essentiel c’est que, malgré un rendement loin de l’excellence, l’équipe de Bab Souika semble bien partie pour réussir un autre championnat en l’absence d’une visible concurrence sérieuse qui pointe à l’horizon et qui soit de nature à l’inquiéter.

Au terme de la onzième journée, l’Espérance a déjà une nette avance de cinq points  sur son poursuivant immédiat l’ESS grâce notamment à ses neuf victoires. C’est en quelque  sorte sa marche habituelle à chaque fois qu’elle remporte le titre. C’est qu’une fois lancée, l’Espérance ne rate pas le coche, surtout  dans les conditions de morosité par lesquelles passent tous les autres clubs tunisiens, y compris les rivaux potentiels.

L’aubaine d’un effectif riche

Le comble, c’est que l’Espérance gère à la perfection toutes les compétitions dans lesquelles elle se trouve engagée. Son staff technique profite d’une aubaine qui attise davantage le feu de l’envie, en l’occurrence la richesse de son effectif. On ose même dire qu’actuellement, Mouîne Chaâbani dispose de trois équipes qui se valent. Et c’est cet avantage de taille qui permet de barrer la route devant tous les concurrents qui, à la longue, finissent toujours par baisser les bras face aux grands moyens humains et administratifs de l’Espérance.

Désormais, la question qui se pose ne consiste pas à se demander s’il y a un vrai rival pour l’Espérance, mais plutôt à quand la fin de la galère pour les autres concurrents qui se débattent dans les difficultés particulièrement financières.

Ben Romdhane et Gbo :  l’avenir

Pour revenir un peu sur le match livré avant-hier contre le CAB au stade d’El Menzah, il y a lieu de tirer quelques enseignements. D’abord, il faut bien signaler la judicieuse décision des responsables consistant à convaincre le jeune Mohamed Ali Ben Romdhane à rempiler avec son équipe. Ben Romdhane, âgé aujourd’hui de 21 ans seulement, est devenu, incontestablement, la principale pièce maîtresse de l’équipe. Encore une fois, il a été le sauveur de son équipe (47’) et l’artisan de la victoire. C’est d’un nouveau Nabil Maâloul qu’il s’agit grâce à une efficacité sans faille au poste de pivot qui sait tout faire : récupérateur, constructeur de jeu, tireur et surtout poumon infatigable. D’ailleurs, son maintien sera aussi bénéfique pour l’Espérance que pour lui-même. A l’avenir, son éventuel transfert sera une vraie mine d’or. Et c’est ce que nous lui avions conseillé pendant l’intersaison.

L’autre spectaculaire révélation concerne l’Ivoirien Cedric Gbo (19 ans) qui épate à chaque apparition. On a l’impression d’assister à un formidable passage de témoin entre lui et son compatriote Fusseïni Coulibaly, même si le départ ou la fin de carrière de ce dernier n’est pas sujet à débat pour le moment.

Tout ça fait l’un des secrets de la grandeur de l’Espérance.

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