Accueil Sport CAF | Seizièmes bis retour : USM-Raja Casablanca (1-0). (4-5) TAB : Si frustrant !

CAF | Seizièmes bis retour : USM-Raja Casablanca (1-0). (4-5) TAB : Si frustrant !

Le Raja passe grâce à la loterie des tirs au but. L’USM n’a pas démérité.

Stade Mustapha Ben Jannet de Monastir. Pelouse en bon état. Union Sportive Monastirienne-Raja Club Athletic Casablanca (1-0). Arbitre : Mehdi Abid Charef (Algérie), secondé par ses compatriotes Mohamed Cirage et Ibrahim Hamlaoui. Quatrième arbitre : Elyès Ben Koussa. Commissaire du match : Ahmed Ben Boubaker (Soudan). But de Elyes Jelassi (37’). Avertissements : Shibamba Dago et  Abdelilah Hafidi.

USM : Bechir Ben Said, Fedi Arfaoui, Moatassam Sabo, Zied Machmoum, Houssem Tka, Mohamed Ali Amri, Elyes Jelassi, Roger Aholou, Shibamba Dago, Mohamed Saghraoui, Fehmi Ben Romdhane.

RCA : Anas Zniti, Noah Jacob Wael Saadaoui, Sanad Ouerfelli, Omar Arjoun, Zakaria El Wardi, Abdelilah Hafidi, Abdeljalil Jbira, Sofiane Rahimi, Marouane Hadhoudi, Omar Boutayeb, Ben Malango.

A l’épreuve d’un gros morceau en ce dernier tour préliminaire retour de la Coupe de la confédération, les gars du Ribat se devaient d’agir en connaissance de cause. L’adversaire qui s’est dressé hier devant les Bleus étant un club huppé et rompu aux grandes joutes continentales, les hommes de Lassaad Jarda n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Tout d’abord, pour mettre le match dans son contexte, l’USM avait un but à remonter. Puis, il fallait aussi s’employer à garder ses cages inviolées. Et enfin porter l’estocade et sonner le glas des chances adverses (vaste programme !). Dans un autre registre, l’USM se devait d’être mieux inspiré que lors de la manche aller où les Monastiriens ont manqué cruellement de réalisme à l’approche de la zone de vérité adverse. Tenir deux fers au feu, optimiser ses temps forts et garder toute sa lucidité face à un gros bras du continent, un challenge, un défi pour les Bleus face à un géant du continent. Club bardé de titres et de consécrations, le Raja a aussi connu son heure de gloire au mondial des clubs face au Bayern Munich en finale sous la conduite de Faouzi Benzarti. Il y a quelques années. Et pour cette institution marocaine qu’est le Raja, forte de trois C1 dans l’escarcelle, de deux super-coupes d’Afrique et d’une coupe afro-asiatique, outre douze titres de champion du Maroc et huit coupes du trône, assurer la « pérennité » du club passe forcément par l’accumulation de titres. Les hommes de Lassaâd Chebbi (alias Jarda) savaient donc à quoi s’en tenir afin d’accrocher à terme un résultat qui leur ouvrirait les portes de la phase des groupes.. Pour les Bleus, autant que pour les « Verts et Blancs », passer en phase des poules exigeait forcément de l’endurance, de la prestance et une bonne dose de concentration.

Un but de Jelassi

Passons aux faits saillants du match et aux péripéties de la rencontre. D’entrée, l’on note que le Raja a opté pour un plan de jeu audacieux, en 4-3-3. Cela n’empêche pas l’USM de presser et de se porter vers l’avant. 8’, penalty non sifflé suite par l’arbitre Abid suite une faute flagrante sur Fehmi Ben Romdhane à l’intérieur de la surface de réparation. L’USM insiste cependant et finira par faire la différence par Elyes Jelassi à la 37’ avec un beau tir croisé ras de terre. Timing parfait pour les Bleus. Une minute avant la pause, l’USM est en fusion et le Raja subit (sauve qui peut!). Le siège des bases arrières marocaines se poursuit mais on en restera là pour ce premier half. De retour des vestiaires, l’USM prend le Raja à la gorge. Le match est à sens unique mais prudence tout de même. Par la suite, Elyes Jelassi est violemment fauché en pleine course mais Mehdi Abid Charef ne brandit pas de carton ! La domination monastirienne n’était pas bien récompensée. On va alors à l’épreuve des tirs au but. Au final, Malango finira par transformer le dernier penalty après que la première série ne finisse 4-4. Le Raja revient de loin et s’en sort bien. Pour l’USM, l’élimination est amère vu l’honorable volume du jeu. Les Monastiriens quittent la tête haute. C’était même frustrant !

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