Un redémarrage qui promet sous l’impulsion de l’ancienne gloire Faouzi Sebabti.
L’Amicale des entraîneurs tunisiens de handball renaît enfin de ses cendres. Son retour à la vie qu’on croyait difficile, voire impossible en raison de la désunion et de la crise de confiance prévalant dans le secteur, a été scellé récemment avec l’avènement d’un nouveau comité directeur issu d’élections démocratiques et transparentes. La nouvelle équipe de l’Amicale, qui semble être animée de bonnes intentions, s’est mise au boulot au lendemain même de son intronisation, et cela en procédant à la mise en place de pas moins de 16 Ligues régionales, couvrant tous les gouvernorats où on pratique le handball. Ces structures, qui seront dirigées par des entraîneurs, œuvreront, en pleine adhésion à la politique de la décentralisation, à mobiliser les cadres techniques de chaque région et à les faire impliquer dans les actions entreprises par l’Amicale. Pour l’ancienne gloire du handball tunisien, Faouzi Sebabti, patron du nouveau comité directeur, «si nous avons tout fait pour assurer le redémarrage de l’Amicale, c’est parce que nous savions que les entraîneurs tunisiens avaient impérativement besoin d’un organe de défense qui protégerait leurs droits, les réunirait sous le même toit et ferait d’eux une force qui impose le respect. C’est aussi l’occasion pour moi de rendre hommage au bureau sortant pour les éminents services qu’il avait rendus à la profession durant son mandat».
Cap sur Sousse
Parlant de l’avenir, Faouzi Sebabti s’est montré optimiste. «Quand je vois l’enthousiasme et la détermination de mes collaborateurs, ainsi que l’adhésion de nos coachs à notre structure, il est permis de croire en un avenir radieux pour celle-ci». En attendant, l’Amicale, après avoir créé ses Ligues régionales, s’apprête à relever son second défi, à savoir «les journées de l’entraîneur». Un séminaire des plus costauds qui se tiendra, pendant deux jours à Sousse, les 9 et 10 juin prochains. Animé par l’instructeur et formateur international Klaus Feldman, ce rassemblement typiquement technique débattra de six thèmes, dont quatre pratiques. Ça promet. Bon vent à Sabata et ses hommes.
