Ce n’est pas du roman de J.P. Sartre La Nausée que je parle, ni du mal-être de Roquentin, son héros ; mais d’un état de lassitude, de spleen baudelairien qui saisit les populations et les individus qui ont encore la force de s’indigner. Comment peut-on vivre sainement ou du moins ordinairement avec les torrents d’atrocités qui nous emportent ? …