Trente à 120 dinars la journée pour distribuer des tracts ou accompagner un candidat en campagne: dans un café lugubre d’une banlieue mal réputée de Tunis, les jeunes connaissent mieux les tarifs des partis que leur programme pour les législatives. Signe du désenchantement vis à vis de la politique, et de la précarité profondément installée, nombre de partis peinent à …