2022 restera l’année des «polycrises», selon l’expression popularisée par l’historien Adam Tooze: des chocs hétérogènes qui interagissent, rendant l’ensemble accablant. Ces chocs ont augmenté depuis le début du siècle, avec la crise financière de 2008, celle des dettes souveraines, la pandémie du Covid-19, la crise énergétique et la guerre russo-ukrainienne. Les chocs externes ont déstabilisé toutes les économies du …