Les membres de l’Instance savent pertinemment qu’en l’absence d’un système transparent et sans corruption, toute réflexion sur la classification dans les prisons tunisiennes est prématurée. C’est en fait le «Kabrane», le chef de chambre, qui classifie les détenus dans des lieux surchargés et manquant de tout. Dans ce contexte-là, la classification est une aberration. La rencontre se tient en marge …