LA Tunisie est pétrifiée, incrédule. Mercredi 6 février 2013, l’assassinat de l’opposant de gauche Chokri Belaïd provoque une onde de choc qui a traversé l’ensemble du pays. C’est la première fois, dans l’histoire contemporaine du pays, qu’un tel assassinat est perpétré contre un homme politique, de jour, devant chez lui, à bout portant. Au choc succède la colère. Les …