Handball | CAN 2022 – Stage du sept national : L’avant-dernier virage

Encore une fois, les choix du sélectionneur font polémique !

Finis les courts rassemblements hebdomadaires pour le sept national qui est entré, hier lundi à Sousse, en stage de longue durée. En ce sens que les joueurs et leurs staffs technique, médical et administratif seront «, cette fois-ci, condamnés» à cohabiter et vivre donc ensemble durant deux bonnes semaines, presque… coupés du reste du monde ! Et il n’y a pas lieu de s’en étonner, quand on sait que moins de deux mois nous séparent de l’importante échéance de la CAN du Maroc, prévue au mois de janvier prochain. Autant dire que l’heure est désormais au travail acharné, à la force du jarret, en vue de booster la préparation et d’extirper les ultimes cheveux végétant encore dans la soupe. Deux séances d’entraînement, ainsi que des séances de visionnage et de suivi médical seront au menu quotidien. De quoi noircir le calepin du sélectionneur qui, en déplaçant le lieu du stage de Hammamet à sa ville natale de Sousse, aura assurément toute la latitude de travailler en paix, loin de tout stress.

L’énigme Ben Ghanem 

Il est vrai que Sami Saïdi n’est plus au-dessus de tout reproche. Et ça l’agace, paraît-il. De plus en plus contesté pour ses choix qui ne font plus l’unanimité, il semble l’ignorer, en se cramponnant jalousement à sa philosophie, si erronées soient parfois ses convictions. En effet, en feuilletant sa dernière liste, on relève aisément des paradoxes dans les choix : des joueurs actuellement non-selectionnables ont été  convoqués, alors que d’autres, pourtant plus performants, furent tout simplement oubliés. Et dire que les noms de tout ce beau monde figurent dans la liste élargie du sept national. Mais le comble des bizarreries réside dans ce qui est convenu d’appeler «l’énigme Ben Ghanem», du nom du maître à jouer du CSSakiet Ezzit, Mohamed Amine . Voilà un élément de valeur qui, tout le monde l’a vu, a été l’artisan des trois titres (deux coupes remportées devant… l’EST, ainsi qu’une coupe arabe) gagnés par son équipe, ces trois dernières années. Et ce n’est pas un hasard s’il est aujourd’hui  considéré, à l’unanimité, avec le «Sang et Or» Bilel Abdelli, comme le meilleur spécialiste au poste de demi-centre. Sans commentaire.

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