Accueil A la une La nouvelle vague de Covid est bien installée : Faut-il paniquer pour autant ?

La nouvelle vague de Covid est bien installée : Faut-il paniquer pour autant ?

Tant qu’il n’existe pas pour le moment de certitudes scientifiques, il est plus que jamais nécessaire de s’en tenir aux recommandations des scientifiques qui préconisent de compléter le schéma vaccinal et, évidemment, de garder nos réflexes relatifs à la distanciation physique, au port du masque, au lavage fréquent des mains ainsi qu’à l’utilisation du gel hydro-alcoolique

Certains peuvent continuer chanter à tue-tête l’insupportable berceuse de la théorie du complot et danser la laide chorégraphie antivax, mais les chiffres sont têtus. Un peu partout dans le monde, une nouvelle vague Covid vient troubler la relative accalmie des mois précédents. La Tunisie, évidemment, ne fait pas exception.

Elle est depuis déjà plusieurs jours frappée par une recrudescente des tests positifs. Fait inquiétant pour les pouvoirs publics, la rapidité de propagation du virus dans les écoles, parmi les plus jeunes.

Ces derniers seraient même devenus les principaux vecteurs de la pandémie. Malgré plusieurs voix qui s’élèvent pour demander la suspension provisoire des cours dans les établissements scolaires, les autorités sanitaires n’en voient pas pour l’instant l’utilité. Ce sont les rassemblements et les manifestations qui semblent inquiéter davantage les scientifiques.

Les derniers chiffres relatifs à la pandémie rendus publics par le ministère de la santé ont état de 9.569 tests positifs (chiffres du 14 janvier 2022). Des chiffres qui, selon les prévisions, risquent de grimper fortement pour atteindre quelques dizaines de milliers de cas par jour.

Le responsable de cette nouvelle vague n’est autre que le variant Omicron, un variant «super contaminateur», mais dont les symptômes seraient vraisemblablement mineurs en comparaison au sinistre variant Delta.

Cependant, la hantise des établissements de santé reste néanmoins la même : voir débarquer au même moment une déferlante de patients dans un état critique. Leur nombre peut être dérisoire à l’échelle de la population, mais qui peuvent, comme ils avaient failli le faire pendant l’été 2021, anéantir un système de santé encore fragile.

Du côté des bonnes nouvelles, la population mondiale a de quoi se réjouir. En effet, les scientifiques s’accordent à dire que le nouveau variant Omicron s’attaque «essentiellement à la sphère ORL», note le médecin urgentiste français et chroniqueur de plusieurs chaînes télé, Gérald Kierzek.

«Ça va attaquer le nez ou la gorge. Vous allez éternuer, avoir des maux de tête, avoir une fatigue. Eventuellement de la fièvre, mais ça reste surtout localisé au niveau de la tête et ça ne descend pas sur les poumons et c’est plutôt une bonne nouvelle» a-t-il ajouté.

Une bonne nouvelle oui, mais ce n’est pas pour autant qu’il faudrait lâcher la pression et permettre au variant de se propager à sa guise au sein de la population. Pour les épidémiologistes, la vigilance reste de mise. Favoriser la propagation du virus dans sa version actuelle pourrait avoir des conséquences dramatiques.

La prudence rendue nécessaire surtout par l’insuffisance de la vaccination dans le monde, mais aussi la réticence des populations à accepter une troisième dose de renforcement de l’immunité. En d’autres termes, si la population mondiale avait été davantage vaccinée, l’hypothèse d’un «laisser faire» inoffensif aurait pu être envisagée.

Tant qu’il n’existe pas pour le moment de certitudes scientifiques, il est plus que jamais nécessaire de s’en tenir aux recommandations des scientifiques qui préconisent de compléter le schéma vaccinal et, évidemment, de garder nos réflexes relatifs à la distanciation physique, au port du masque, au lavage fréquent des mains ainsi qu’à l’utilisation du gel hydro-alcoolique.

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