Médusé devant leurs écrans de télévision qui venaient d’afficher les noms des deux finalistes de la présidentielle dans la soirée du 15 septembre 2019, l’establishment politiquo-médiatique regardait avec un étonnement teinté d’inquiétude, le visage de Kaïs Saïed, cet «automate» sans parti, qui deviendra deux semaines plus tard le président le plus populaire de la deuxième république avec 72,71% des suffrages …