« Le projet de la nouvelle constitution ne peut entrer en vigueur qu’après approbation lors du prochain référendum »

Le projet de constitution présenté par le président de la République ne peut entrer en vigueur qu’après avoir été approuvé lors du prochain référendum et l’annonce des résultats par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), a annoncé le président de l’Institut politique de Tunis Ahmed Idriss.

Dans une déclaration à l’agence TAP en marge de la tenue des travaux de la commission administrative nationale de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) à Hammamet, Idriss a expliqué que l’article 5 dudit projet de la constitution pourrait limiter les libertés puisqu’il fait référence aux « fins de l’Islam (maqâsid) ». Ces dispositions favorisent la mise en place d’un État islamique, a-t-il estimé.

Il a, à cette occasion, appelé les différentes composantes de la société civile à accroitre la vigilance lors du référendum notamment l’observation au niveau des bureaux de vote pour garantir la crédibilité des résultats.

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