Astronomie | La nuit des étoiles : Faire rêver, faire naître des vocations

Pourquoi le nombre de planètes du système solaire a changé ? Pourquoi Pluton n’est plus considéré comme planète ? Qu’est-ce qu’un trou noir ? Qu’est-ce qui fait la gravitation ? Qu’est-ce que la courbure de l’espace-temps ? Quel est le nom de la galaxie la plus proche de la voie lactée (la galaxie dans laquelle nous vivons) ? Comment un télescope peut-il remonter le temps et regarder dans le passé ? Ou plus simplement qu’est-ce qui fait les marées hautes et les marées basses ? Autant de questions qui nous traversent souvent l’esprit sans que nous ayons forcément le temps d’effectuer des recherches pour comprendre. Sans rougir, vous pouvez demander si nous sommes les seuls êtres vivants de l’univers. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la Cité des sciences tient, depuis plusieurs années déjà, à perpétuer cet événement scientifique.

Comme chaque année, la Cité des sciences organise, le 5 août, la nuit des étoiles en présence de grandes figures tunisiennes et du monde de l’astronomie, avec un programme riche et varié. L’ambition des organisateurs de cet événement est de faire découvrir aux grands et aux petits, aux initiés comme aux profanes, le monde merveilleux de l’astronomie. Des scientifiques seront présents pour vulgariser l’information au public de tout âge et de tout horizon, qui sera accueilli de 19h00 jusqu’à minuit. Une équipe de la Cité des sciences, bien rôdée à l’exercice, répondra à toutes sortes d’interrogations.

Pourquoi le nombre de planètes du système solaire a-t-il changé ? Pourquoi Pluton n’est plus considéré  comme planète ? Qu’est-ce qu’un trou noir ? Qu’est-ce qui fait la gravitation ? Qu’est-ce que la courbure de l’espace-temps ? Quel est le nom de la galaxie la plus proche de la voie lactée (la galaxie dans laquelle nous vivons) ? Comment un télescope peut-il remonter le temps et regarder dans le passé ? Ou plus simplement qu’est-ce qui fait les marées hautes et les marées basses ? Autant de questions qui nous traversent souvent l’esprit sans que nous ayons forcément le temps d’effectuer des recherches pour comprendre. Sans rougir, vous pouvez demander si nous sommes les seuls êtres vivants de l’univers. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la Cité des sciences tient, depuis plusieurs années déjà, à perpétuer cet événement scientifique.

Saturne, Jupiter et les autres

Pour les amateurs et les curieux, le rendez-vous est une occasion de s’émerveiller devant les pluies de météorites visibles pendant le dernier quart de la nuit. Des télescopes seront mis à disposition du public pour voir et apprécier le bel anneau de Saturne et la gigantesque boule de gaz que représente Jupiter.  Cette année, plusieurs intervenants venus des quatre coins du monde feront découvrir au public des domaines scientifiques fort intéressants. Ainsi, Mehez Zeribi, directeur du Centre d’études spatiales de la biosphère de Toulouse (Cebio), interviendra au sujet du changement  climatique, Nader Masmoudi, professeur de mathématiques à l’Université de New-York, nous fera visiter Jupiter, et Salma Barkaoui, l’ingénieure en astrophysique qui brille de mille feux à la Nasa et participe à la mission Insight, sera également à l’honneur pendant cette nuit des étoiles. Elle interviendra au sujet des applications de l’intelligence artificielle dans l’espace.

Un grain de sable

Notre belle planète bleue, bien qu’incroyablement parfaite, n’est qu’un grain de sable dans un univers qu’on pense infini. Notre système solaire tout entier avec ses planètes et ses satellites n’est qu’une petite banlieue de la voie lactée. La voie lactée, notre galaxie, n’est qu’un tout petit caillou dans l’univers observable, qui regroupe, selon les scientifiques, 2 000 milliards de galaxies. Notre voisine la plus proche, la galaxie Andromède, se trouve à environ 2,5 millions d’années- lumière  (soit environ 9 461 milliards de kilomètres). C’est dire à quel point notre univers est immense. Et pour couronner le tout, certains scientifiques étudient la possibilité qu’il n’y ait non pas un, mais plusieurs univers (ce qu’on appelle la théorie des multivers).

Une immensité difficilement imaginable par le cerveau humain, qui fera dire à l’astrophysicien Isaac Newton, résumant ses travaux  : « Je me suis comporté comme un enfant jouant sur le bord de la mer et qui s’est amusé à chercher de temps en temps un galet plus lisse que les autres et un coquillage plus joli qu’à l’ordinaire, tandis que le grand océan de vérité s’exposait à moi entièrement inconnu ».

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