Des cas de maladie hémorragique épizootique détectés chez les bovins

Des cas de maladie hémorragique épizootique (EHD) ont été enregistrés au cours du mois d’août courant, chez les bovins, ont indiqué mercredi, les services vétérinaires relevant du ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

Le ministère a précisé, dans un communiqué, que c’est une maladie virale qui touche les bovins et qui a les mêmes symptômes que la maladie de la langue bleue ou la fièvre catarrhale ovine (FCO).

Il s’agit, selon la même source, d’une maladie animale, qui ne se transmet pas à l’homme et qui est apparue en Tunisie et au Maghreb en 2006. Cette maladie est transmise par certains moustiques (culicoïdes).

« Les changements climatiques qu’a connus la Tunisie au cours de la dernière période entre la hausse remarquable des températures et les pluies enregistrées dans certaines régions, ont entraîné la prolifération d’insectes porteurs de maladies animales ».

Les services vétérinaires ont appelé tous les élévateurs à protéger leurs animaux des maladies transmises par les insectes, en appliquant un certain nombre de consignes. Il s’agit de les placer à l’intérieur d’abris protégés, surtout avant le coucher du soleil et après le lever du soleil, avec la nécessité d’installer des moustiquaires sur toutes ouvertures dans les étables et de lutter contre les insectes vecteurs de maladies, en éliminant les eaux stagnantes aux abords des abris pour animaux, tout en pulvérisant les bovins de pesticides non permanents et non nocifs pour l’équilibre écologique.

Il s’agit aussi, d’éviter l’accumulation d’engrais naturels dans les exploitations et de pulvériser les animaux, de produits qui éloignent les insectes.

Les services vétérinaires ont appelé les éleveurs à informer de tout cas suspect et de contacter les commissariats régionaux au développement agricole en cas de constatation des symptômes de la maladie (température élevée, rougeur des membranes, gonflement de la tête…).

Ils ont également, recommandé de recourir au vétérinaire privé le plus proche dès l’apparition des premiers symptômes et de ne pas prodiguer de soins sans avis médical.

Image par Alexa de Pixabay

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